Le Kirghizstan au coeur d'une réunion de l'OSCE

Publié le par leidelbeck

Le Kirghizstan au coeur d'une réunion de l'OSCE
L'Organisation pour la sécurité et la coopération (OSCE) va dépêcher 52 policiers dans le Sud du Kirghizstan pour prévenir de nouvelles violences interethniques après les affrontements meurtriers fin juin, a indiqué vendredi l'un de ses responsables.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération (OSCE) va dépêcher 52 policiers dans le Sud du Kirghizstan pour prévenir de nouvelles violences interethniques après les affrontements meurtriers fin juin, a indiqué vendredi l'un de ses responsables.

Au cours de pourparlers avec les autorités kirghizes à Bichkek, "nous sommes arrivés à un accord" sur le déploiement de policiers de pays de l'OSCE au Kirghizstan, a déclaré le directeur de Centre de prévention des conflits de l'organisation, Herbert Salbert, sur le site de l'institution.

"Ce groupe comprendra dans un premier temps 52 officiers de police, chiffre qui pourra être porté à 102", a précisé M. Salbert, ajoutant que la durée de la mission avait été fixé à quatre mois mais pourrait être prolongée.

Cet accord et la date du déploiement doivent encore être validés par le conseil permanent de l'OSCE, dont la prochaine réunion est prévue jeudi, a observé le responsable.

"La tâche première (de ces policiers) sera d'assister et d'assurer le suivi de la police kirghize (...) et de l'accompagner dans son travail", a-t-il ajouté, soulignant que la situation était encore "assez tendue dans certains districts" du Sud de ce pays d'Asie centrale.

M. Salbert s'exprimait lors d'un briefing à Almaty, où une rencontre samedi entre des ministres des Affaires étrangères des 56 pays de l'OSCE sera consacrée notamment au soutien du Kirghizstan.

Plus tôt dans la journée, la présidente kirghize, Rosa Otounbaïeva, avait indiqué s'attendre au déploiement de policiers de l'OSCE, lors d'une conférence de presse à Bichkek, où les pourparlers entre une mission de l'OSCE et les autorités kirghizes devaient se poursuivre samedi.

Cet accord intervient un peu plus d'un mois après les affrontements entre la majorité ethnique kirghize et la minorité ouzbèke à Och, dans le sud, qui ont fait jusqu'à 2.000 morts.

Les ministres allemand et français des Affaires étrangères, Guido Westerwelle et Bernard Kouchner, ont effectué vendredi une visite à Och, épicentre des récentes violences interethniques, et rencontré la présidente kirghize à Bichkek.

"La France et l'Allemagne s'efforcent d'être proches du peuple kirghiz, qui se trouve dans une situation difficile", a déclaré M. Kouchner lors d'une conférence de presse à Bichkek, selon des propos tarduits en russe.

Samedi, les ministre français et son homologue allemand informeront les participants de la réunion de l'OSCE à Almaty de ce qu'ils ont vu et entendu lors de leur visite à Och, a ajouté M. Kouchner.

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